Que ce soit avec un amoureux ou dans le mariage, si vous ne reconnaissez pas que vous existez en tant que conscience, l'ego qui priorise le "je" commence à attendre ceci et cela de l'autre personne. Si l'autre personne ne répond pas à vos attentes, cela se transforme en déception. Plus l'ego est fort, plus les attentes sont grandes, et plus les plaintes envers l'autre personne sont grandes. Les attentes et les déceptions sont des pensées. Lorsque l'ego est faible, la compassion envers l'autre devient plus grande que les attentes.
L'ego considère toujours le plaisir du "moi" et attend quelque chose en conséquence. Et puis il est déçu.
Quand quelqu'un s'attend à quelque chose de vous et que vous agissez par peur de le décevoir, ce n'est pas intuitif mais de la préservation de l'ego. Par contre, agir dans le meilleur intérêt de celui qui attend quelque chose de vous, c'est de l'amour.
L'ego ne peut pas rester tranquillement en silence. Il devient anxieux quand il n'y a rien à faire. C'est pourquoi il a toujours envie de penser et de bouger. Il pense qu'il doit toujours faire quelque chose.
L'ego ne peut pas supporter l'ennui ou la solitude et essaie de se distraire en regardant son téléphone portable ou en rencontrant des amis. Ces sentiments viennent aussi de la pensée, et ils disparaissent lorsque l'on devient non-mental.
Si vous tombez soudainement malade et que vous êtes hospitalisé, vous vous sentirez anxieux. Si vous vous engagez à devenir non-mental à un tel moment, vous vous rendrez compte que votre esprit est occupé par la pensée de la peur. Si vous devenez non-mental, vous pouvez observer objectivement la peur. Ce n'est pas agréable, mais c'est un bon entraînement.
Quand on est non-mental et que l'on existe en tant que conscience, il n'y a pas de division. Lorsque l'on pense et que l'on exprime en mots ou en phrases, une division se produit. Bon, mauvais, rapide, lent, heureux, triste, etc. Un état sans division est un état sans pensée. Les mots sont utiles pour décrire cela, mais ils ne peuvent décrire que l'entrée.
La conscience continue d'exister même sans pensée, mais la pensée ne fonctionne pas sans conscience.
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